(French) Le Rwanda Dans Son Etat Politico-Economique et Conflictuel
ORIGINAL LANGUAGES, 19 Dec 2011
Dr .P. Célestin Bakunda – TRANSCEND Media Service
Des économistes, historiens et hommes d’État ont traditionnellement considéré “une nation” comme un groupe de personnes affirmant le contrôle d’institutions économiques, religieuses, juridiques et éducatives reconnues officiellement légitimes. L’efficacité de nations est évaluée en comparant la production collective et la dépense, le produit intérieur brut, PIB et le produit national brut, PNB et passant en revue les résultats des moyens légaux, sociaux, moraux et logistiques déployés pour diriger le système. Des données nationales rassemblées par le recensement éclaire sur la vie des institutions étatiques et du peuple pour mieux planifier en tenant compte des réalités statistiques. Une question d’intérêt comparatif, d’évaluer la philosophie politique, se pose: ”comment des populations différentes gèrent-elles le problème de base comme l’éducation, la santé, l’hygiène, la communication, la régulation du pouvoir d’achat et la sécurité?” Comme réponse anticipée, on peut postuler: ”Les nations se maintiennent en établissant le respect de la loi, prélevant des taxes, et contrôlant les frontières, éduquant les citoyens. Ceci conduit les populations concernées a engranger des fonds nécessaires pour accomplir leurs projets.” Le people, par délégation, contrôle et stabilise la cohésion sociale en promouvant les oeuvres d’art, histoires et rites qui cimentent l’identité. Alors, d’où vient que des conflits naissent au niveau de la gestion de la chose publique car au Rwanda le pays semble mener une éducation à deux vitesses. Les jeunes des familles aisées ont une éducation garantie au moment où les jeunes des parents moyens et pauvres n’ont pas droit aux bourses d’études.
Dans la question: “La politique peut-elle conduire au progrès?” Deux réponses diamétralement opposées surgissent, la première consiste à dire que dans l’idéal, la politique devrait avoir pour but ultime le bien commun. La deuxième réponse consiste à infirmer en insistant sur le fait que “les hommes politiques ne visent que le pouvoir en soi, et non le bonheur des citoyens.” Le bien commun au Rwanda n’existe pas car il a été plutôt remplacé par une politique de paupérisation des habitants qui vivent avec une grande peur au ventre. La politique consistant à gérer les propriétés des habitants ainsi que leurs produits agricoles ne peut leur permettre d’avoir une paix intérieure. La création des coopératives servant à collecter ces produits agricoles, comme la pomme de terre, fait que l’élite s’enrichit au détriment des agriculteurs paysans. Ces derniers ne reçoivent que des prix dérisoires alors que l’élite qui gère ces coopératives fait dix fois plus de profits. Ceci revient à dire que le politique rwandais exploite sciemment le producteur, l’assujettit à des conditions inhumaines pour enrichir des structures mafieuses d’un groupe d’individus incapables d’utiliser leurs forces physiques.
Dire que la politique peut conduire au progrès revient à dire que ‘’la politique est l’art de bien conduire la cité pour garantir le bien-être de tous les citoyens.’’ En gouvernant selon les principes de la raison et la vertu, on peut faire avancer la société dans le sens du progrès. Répondre à la négative consiste à déclarer que la politique n’est pas au service du bonheur des hommes; qu’elle n’est que la manifestation d’un pouvoir impersonnel qui les opprime. Sous deux formes inversées, capitalisme et socialisme, la politique ne fait qu’instaurer la tyrannie de la technique. C’est ce que les observateurs remarquent en se penchant sur le cas du Rwanda où le pouvoir mélange les deux aspects pour mieux exploiter les habitants car créant de fausses coopératives où les faibles sont exploités par les plus forts qui accumulent des capitaux. De ces deux visions, où peut-on situer la politique menée au Rwanda? Est-elle une politique équilibrée visant le bien-être des citoyens ou plutôt une superposition maligne de théories consistant à rendre les moins forts plus vulnérables?
L’un des buts principaux de la politique est d’apprendre à gouverner les hommes selon les principes de la raison et de la sagesse. C’est pourquoi le souverain idéal devrait être un “philosophe-roi”. Sachant ce qu’est le bien en soi, celui-ci pourrait exercer son pouvoir dans un but désintéressé, afin de rendre les citoyens heureux. Cependant dans la barbarie à visage humain, on peut dénoncer ce qu’on appelle le progressisme, idéologie selon laquelle l’histoire avance dans le sens du progrès vers l’avènement du bonheur de l’humanité. Cette conception, issue des Lumières, sous-tends aussi bien le capitalisme que le socialisme, que l’on peut renvoyer dos à dos; pour Lévy, les deux doctrines n’amènent qu’au règne de la technocratie.
Ceux qui affirment que la politique peut conduire au progrès pensent que celui-ci aboutit au bien commun. Rappelons qu’au siècle des Lumières, les philosophes élaborent un projet politique nouveau. Pour eux, le malheur des hommes résulte du despotisme. Le progrès des connaissances, en mettant à bas les causes de l’oppression, engendre un progrès politique qui rendra les hommes libres et égaux. Les progrès de la raison permettront progressivement aux individus d’accéder à un état de bonheur collectif. Il n’est le secret pour personne que la venue du FPR au Rwanda n’avait été souhaitée par personne de l’intérieur du pays. Le pays n’avait pas besoin d’un pouvoir imposé de l’extérieur, il aspirait plutôt à une évolution démocratique où les institutions existantes devaient s’affermir par un multipartisme consensuel. La modernisation des institutions consistant à faire le bilan du passé pour avancer dans un renouveau répondant aux besoins des habitants, cette dynamique venait d’être initiée par le pouvoir d’alors.
Le peuple Rwandais est-il victime d’un système auquel il n’adhère pas? Au XIXe siècle naît le socialisme, projet visant à libérer la majorité des hommes de la nouvelle forme d’oppression que constitue le travail en usine quelque peu similaire à ce que vivent les Rwandais condamnés parfois à tort aux “Travaux d’Intérêt Général”, TIG. Ce projet de socialisme s’accompagne d’une vision utopique de ce que doit être la société: une société “sans classe”, constituée d’individus parfaitement égaux et libres. Certes, un tel idéal peut paraître impossible à réaliser; mais il est incontournable s’il l’on admet que l’homme n’est pas sur terre pour être prisonnier du système économique. La Révolution sociale rwandaise de 1959 voulait que cesse l’exploitation d’une classe sociale par une autre. Cependant, les acquis de cette révolution se sont estompés cédant place à une autre forme d’assujettissement de l’homme par l’homme. Le pouvoir du Rwanda continue de clamer haut et fort que la croissance économique annuelle excède les 7 % alors que dans les pays comme la France où les données sont plus fiables prédisent une croissance comprise entre 0,3 et 1%. Le gouvernement Rwandais se moque du peuple qu’il dirige d’une main de fer, peuple qui n’a même plus les moyens pour satisfaire ses besoins de base.
Ceux qui affirment que les hommes politiques ne visent que le pouvoir en soi, et non le bonheur des hommes dont Lévy, disent que le socialisme aboutit au système concentrationnaire ou répressif de l’Union Soviétique, dit “goulag”. Lévy critique en particulier le socialisme et ses utopies, qui conduisent au goulag. Mais la politique économique de façade imposée aux agriculteurs Hutu est une provocation qui rappelle la même exploitation endurée par ce peuple jusqu’à sa révolution sociale de 1959. Alors que le capitalisme mène à la technocratie sans justification idéologique, le socialisme sous forme coopérative camouflée, au Rwanda, aboutit au même résultat – voire bien pire – sous le prétexte de faire le bonheur des hommes. La politique n’est en fait que la gestion technocratique, socialement acceptable, “à visage humain”, de l’instinct de domination et de violence – la “barbarie” – qui gît au fond du corps social et de chacun de nous. Mais devrait-on attendre d’un pouvoir militaire imposé le salut du peuple si ce n’est que des transformations sociales négatives, voire des souffrances éhontées imposées à nos voisins de la RD Congo, où les conflits incessants emportent des vies humaines presque pour l’éternité.
Des lors, selon les nouveaux philosophes, le philosophe ne peut plus s’occuper de politique. Il ne peut devenir “philosophe-roi” comme le voulait Platon, car le pouvoir ne cherche rien d’autre que le pouvoir. Renonçant à la politique, abandonnant les idées de progrès et de sens de l’histoire, les “nouveaux philosophes” seront des francs-tireurs sans cesse vigilants et critiques. Au nom de l’éthique, ils feront semblant de s’engager dans des combats ponctuels contre la menace du totalitarisme technocratique alors qu’ils en sont les vrais instigateurs. Leurs protecteurs leur feront la publicité pour continuer de les utiliser dans le maintien de la terreur dans une région qui ne veut même pas d’eux.
En rejetant l’idée même de progrès politique ou de sens de l’histoire, on remet en question l’une des idées-clés de notre modernité. Pour moi, tout projet politique, sous couvert d’utopie, tend à imposer un pouvoir impersonnel et totalitaire. Cette dimension fondamentale perverse de la politique éclate au grand jour dans les régimes fascistes. Ces derniers, en effet, sous un discours prétendument humaniste, ne font qu’écraser les individus. Mais peut-être faut-il en accuser les hommes eux-mêmes, plutôt que les utopies, qui constituent une recherche légitime du bonheur.
La fin d’une nation?
Il existe beaucoup de raisons pour lesquels on peut s’interroger sur les sociétés (les gens, leurs valeurs et des ressources collectives) et des économies (des institutions, les divisions de pouvoir et l’état de droit) ne peuvent plus être d’une manière satisfaisante analysées, utilisant une logique “de nation” d’actions. La notion que le peuple, dans une nation, est composé d’un groupe ethnique, linguistique, ou religieux homogène peut presque toujours être prouvée imprécise. En fait, la poly-appartenance ethnique est une réalité durable de la grande majorité des nations du monde. En réalité, cette poly-appartenance ethnique se compose de groupes culturels plus petits, remarquables au travers d’une diversité de langues et de traditions locales. Certains groupes sont unis pour une cause religieuse, linguistique, historique ou pour une cause symbolique. Les Hutu, Tutsi et Twa du Rwanda, n’ont rien en commun avec ce que nous venons de voir car ils parlent la même langue, ont les mêmes traditions… ce qui les différencie, c’est seulement l’histoire. Celle-ci place les uns au dessus des autres et l’observateur qui rencontre ces hommes et femmes se rend compte qu’une minorité exploite une majorité par le truchement d’un pouvoir acquis de manière ésotérique et sophistiquée où l’on prétend que l’héritier du règne naît avec des graines de sorgho dans sa poignée de main. Tel était le cas du prince héritier au royaume du Rwanda jusqu’en 1959, date de la révolution sociale qui mit fin à cette pratique qui plaçait le roi au centre de la vie quotidienne rwandaise.
L’interaction d’appartenances ethniques et des nations dans un monde qui se globalise crée nécessairement de nouvelles communautés qui sont aussi “culturelles.” L’idée qu’une économie politique et ses institutions fonctionnent de manière autonome à l’intérieur d’une frontière nationale est aussi erronée comme il n’existe aucune économie, société ou système éducatif qui agit seul. Dans le monde d’aujourd’hui la globalisation exige qu’il y ait des contacts internationaux, phénomène qui a été accéléré par la technologie et les medias sans frontières. L’état nation c’est un accord institutionnalisé et bureaucratisé, de solidarité qui place l’ethnicité avec une philosophie politique dominant, état de droit, gouvernement et système de contrôle des déviants. D’aucuns se demandent si le Rwanda actuel mérite d’être considéré comme une “nation”, si le vocable “nation” signifie:”grande communauté humaine, le plus souvent installée sur un même territoire et qui possède une unité historique, linguistique, culturelle, économique plus ou moins forte.” Le Rwanda s’est désintégré, fragmenté à cause de la cupidité des soi-disant responsables qui considèrent autrui comme concurrent (Igipinga). Si un concurrent, opposant politique est voué à la disparition, la prison ou l’exile, ce qui est le cas au Rwanda, ce dernier perd le sens d’une nation.
Le conflit d’intérêts au Rwanda et en RDC
La nation est un jeu d’affiliations professées ou proclamées et pas un état empirique d’être le territoire où se forge une identité de référence. C’est le résultat fonctionnel et historique d’une lutte pour la dominance dans des normes de groupe. Les nations n’ont jamais été plus que les fragments de l’imagination collective, exploitant le patriotisme dans le service de paternalisme rendu possible à une grande échelle. En homogénéisant des forces imposées au peuple et un discours parfois choquant, on croit que seulement la presse écrite peut faire avancer les choses surtout en mettant en avant le culte de l’un ou l’autre président autoproclamé, ceci ne se voit qu’en Afrique. Si dans les pays modernes la presse constitue le quatrième pouvoir, en est-il de même au Rwanda? Un conflit ouvert entre l’autorité du président Paul Kagame et la presse privée au Rwanda devient intraitable. Des journalistes et des hommes des partis politiques se sont vus leur liberté d’action bafouée. Certains on été éliminés tant au pays qu’a l’extérieur, d’autres croupissent en prison et d’autres ont pris le chemin de l’exile. La presse progouvernementale ne peut que rapporter la volonté du pouvoir pour lequel elle travaille et devient ainsi l’otage du pouvoir qui veut se maintenir à tout prix.
La vraie presse se veut indépendante vis-à-vis de la boite étatique qui brutalise quiconque ne s’exprime pas suivant la volonté de l’Etat qui n’hésite pas à châtier trop fort ses opposants. Pourtant, personne n’a le droit d’ôter la vie à quelqu’un parce qu’il a une divergence de pensée avec l’autorité. Les nations modernes doivent aussi se débattre pour faire face à l’ingérence internationale étant donné le caractère perméable des territoires. D’aucuns savent que les acteurs externes et internes utilisent des arrangements institutionnels pour injecter constamment des idées importées dans les affaires intérieures d’un état pour faire semblant d’être les garants de la politique nationale.
Aujourd’hui on compte plus de 200 nations dans le monde et l’histoire récente suggère que plusieurs nations pourraient voir le jour. Ceci se voit à travers des apparitions des groupes culturels affirmant leur identité et cherchant le statut de nation sur des bases culturelles. Le rêve de créer un super-Etat regroupant certaines régions de la RD Congo au profit du Rwanda, par exemple, continue de chiffonner Kigali et attise des conflits entre groupes locaux et des occupants indirects dont la mission est de piller un pays encore fragile. A l’époque, Pasteur Bizimungu, alors président du Rwanda, un Hutu oeuvrant pour la cause du FPR, affirmait haut et fort qu’il fallait un Berlin II pour retracer de nouvelles frontières afin que le Nord et Sud Kivu de la RDC reviennent au Rwanda ! La Balkanisation des deux Kivus était et reste le rêve de Paul Kagamé et ses sponsors, leurs enjeux et leurs plans nuisibles aux populations de la sous-region nourrissent la hantise du contrôle total des richesses que regorge cette zone. L’expression de petits groupes homogènes dans la recherche de préserver leur identité menacée, détournée par les grandes puissances ne se fait pas entendre dans cette partie du monde abandonnée à elle-même. Là, on tue hommes, enfants et on viole les femmes sans distinction d’âges pour servir une élite Rwandaise ou un groupe géopolitique au bord de sa chute. Que nous enseigne le printemps arabe, les pouvoirs forts d’Idi Amin Dada, en Ouganda, Charles Taylor, Gbagbo, etc. ? L’annexion des deux Kivus au Rwanda reviendrait à la création d’une nouvelle nation et à la destruction d’un Etat souverain qu’est la RD Congo.
La création de nouvelles nations signifie impulser des unités politiques, religieuses et économiques avec les privilèges de vote dans l’Organisation Mondiale du Commerce, les Nations unies et une voix dans un cyberespace et d’autres réseaux internationaux. Plus les nations exigent plus de moyens raffinés pour établir la priorité sur des ressources pour assurer une voix d’influence dans un système mondial, plus ils sont perçu comme ayant des ressources à convoiter. Plus il y a des nations riches en ressources naturelles, plus l’autodétermination des sous-groupes en quête d’autonomie ou cession se manifeste pour répondre à la volonté des géostratèges qui y voient des enjeux économiques. Alors que recherche le Rwanda à l’Est de la RDC? Pourquoi le Rwanda s’acharne-t-il à annexer les deux Kivus alors que les frontières existantes sont légitimement infranchissables?
Plus il y a une menace à une nation africaine, plus cette nation devient divisée et le risque est de voir une compétition des acteurs étrangers s’installer pour étouffer les buts ultimes des acteurs locaux. Plus l’homme n’est pas éduqué pour affirmer librement sa conviction plus il ne peut jamais se développer et par conséquent développer son pays. L’amour de servir sa patrie et de rendre sa diversité homogène, peut inciter un groupe d’hommes à se forger une nouvelle identité culturelle en vue de créer l’unité autour des principes nouveaux. La RDC des années 60 avait les mêmes atouts que le Brésil d’alors, aujourd’hui y a-t-il une comparaison et pourquoi? Le Brésil fait partie de 5 grands pays émergents dont la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, (BRICS) alors que la RDC a reculée pour être placée parmi les pays les moins avancés, un pays qui regorge d’immenses ressources naturelles. Ceci démontre que ce pays n’a pas été lâché par ceux qui l’ont exploité et continuent de convoiter ses richesses naturelles ; il ne peut donc pas s’organiser librement.
Si la RD Congo avait décollé économiquement, politiquement, et socialement, les pays voisins dont le Rwanda auraient suivi son exemple. Les conflits dans l’Afrique des Grands Lacs la freine au niveau de son décollage économique alors qu’elle devrait suivre l’exemple des 4 dragons asiatiques pour avancer économiquement au lieu de s’enliser dans des conflits à caractère ethnique. Cependant, l’hégémonie Rwandaise devrait d’abord être contenue car ce pays joue le rôle de déstabilisateur dans cette région et la prive de s’accomplir sereinement dans ses projets de développement social, politique et économique. Les Grandes Puissances économiques considèrent le Rwanda comme leur base arrière pour avoir une main mise sur les richesses de la sous-region. On y voit l’extension de l’influence américaine, britannique, chinoise, etc. même les Français se sont lancés dernièrement dans cette aventure en flirtant avec le Rwanda qui les accuse pourtant d’être complices du génocide de 1994. Le Président Nicolas Sarkozy n’a pas manqué d’inviter le Président Kagamé à visiter la France, ce qui a été fait au mois d’août 2011.
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Dr .P. Célestin Bakunda i’Cyicaro est chercheur ‘freelencer’ en socio anthropologie. Son centre d’intérêts est la résolution des conflits et la réconciliation. Actuellement, ses recherches se focalisent sur l’Afrique des Grands Lacs et la manière dont l’Afrique du Sud et l’Irlande du Nord sont parvenus à résoudre leurs différences pour vivre paisiblement ensemble. Avant d’entreprendre ses études doctorales à l’Université Paris 8, St Denis, Pierre Célestin Bakunda, a fait son DEA et DESS à l’Université Charles de Gaulle Lille3 et a eu une Maîtrise de Sociologie à l’Université des Sciences Technologiques de Lille 1. Jusqu’en 1994, il a été successivement professeur à l’Ecole Technique Officielle Don Bosco Kicukiro-Kigali, Rwanda, directeur de l’exploitation à la coopérative TRAFIPRO à Kigali, chef de missions à la société SIEMENS, Kigali et directeur de la société SIMEM S.A.R.L., à Kigali-Rwanda.
This article originally appeared on Transcend Media Service (TMS) on 19 Dec 2011.
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